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L'argumentaire développé (3)
On ne va quand même pas s'en remettre au hasard pour décider des affaires de la nation
Entièrement d'accord, car les enjeux sont importants. Mais de hasard véritable, il n'y en a que lors du processus de tirage au sort, qui lui est désiré pour sa capacité à constituer un échantillon miniature du groupe dans le lequel se fait le tirage. Mais ce que l'on sélectionne, ce sont de vraies personnes, qui une fois installées dans leur fonction ne vont pas tirer à pile ou face leurs décisions, mais bien évaluer les arguments contradictoires des sujets sur lesquels ils auront à se positionner.



Mais la démocratie, nous l'avons déjà !
C'est ce que l'on dit, mais voyons cela de plus près.
Pour qualifier quelque chose, il y a souvent une question d'intensité, de degré. Cette chose est plus ou moins un caractère qu'on lui confère, entre pas du tout et absolument. Un régime politique n'échappe pas à cette façon de caractériser. Ainsi La république française a été, depuis son avènement en 1792 et en quatre occasions par la suite, un régime politique mixte, aristocratique- oligarchique (qui caractérise le pouvoir des meilleurs ou d'un petit nombre) en même temps que démocratique, le mélange définitif (résultat de proportions différentes à chaque fois) se situant quelque part entre l'oligarchie radicale et la démocratie radicale. On devrait logiquement user du mot oligarchie si l'on se trouve davantage du côté oligarchique que du côté démocratique et vice versa. Et curieusement, ce n'est pas ce qui se passe en France, car la balance penche très fortement du côté oligarchique sans pour autant que le nom couramment utilisé pour qualifier le régime le reflète. Le nom usuel, c'est la démocratie, un mot présentable entre tous, mais un mot- écran. Démocratie, c'est étymologiquement le peuple qui a le pouvoir, dans le sens de celui qui gouverne. Le peuple gouverne-t-il ? Non, il vote pour départager des compétiteurs, abandonnant du même coup son pouvoir de gouvernement à ces derniers qui le sollicite parés de programmes politiques décoratifs.
S'il est difficile d'expliquer simplement comment cette usurpation a pu s'installer, on peut cependant dire que la république s'est construite comme un anti-régime de la dictature ou de la monarchie, régimes qui se réinstallaient entre chaque république (sauf entre les deux dernières). Le mot démocratie exprime beaucoup mieux que le mot république (la chose publique), cette opposition au pouvoir d'un seul, puisqu'il signifie le pouvoir de tous. Alors n'hésitons pas, utilisons ce mot, même pour nommer un régime en réalité non-démocratique, l'essentiel c'est de ne pas être en dictature n'est-ce-pas ? Et Contentons-nous de ce que nous avons, car cela pourrait-être pire.
Il n'empêche qu'à l'instar des dictatures, les élections constituent un paravent pour tenter de cacher le lieu du pouvoir. Tel dictateur organise des élections truquées à usage de décor démocratique, telle république occidentale (toutes en réalité) et sa caste dirigeante utilisent le même décor avec cependant un succès certain, le fait que les élections soient libres suffisant à nous aveugler.
Elire même librement, ce n'est pas gouverner, ce n'est donc pas la démocratie non plus.


 
Qu'est-ce que le mandat impératif ?
C'est une mission précise que l'on confie à un mandataire représentant. Ce dernier est tenu par le cadre défini de sa mission, qui peut éventuellement prévoir certaines marges de manœuvre, et ne doit pas en sortir sous peine d'être démis de plein droit en sans délai de ses fonctions. C'est une organisation absolument contraire à celle qui prévaut pour nos représentants élus, à qui l'on confie par l’élection une mission générale, qu'ils assument comme bon leur semblent, avec pour seule contrainte une sanction possible aux élections suivantes. Si cette sanction vient, le problème résultant de l'inaction ou du choix non conforme de l'élu restera entier, avec l'espoir que le suivant fera mieux.
Le mandat impératif est ainsi une procédure parfaitement démocratique. Il permet au peuple de gouverner car il n'abandonne pas son pouvoir de gouvernement en donnant son mandat.  Il garde sur ses représentants un contrôle étroit, ces derniers tenant davantage du statut de messager que de fondé de pouvoir.
On peut noter que L'article 27 de la constitution française affirme « Tout mandat impératif est nul. », un libellé parfaitement clair qui indique de quelle façon est accueillie la voix du peuple qui voudrait s'exprimer via son élu.





  
Objectif Démocratie